Dodge « Hellcat » ou une recette qui marche encore 40 ans après
N’en déplaise aux écolo de la première heure et autres extrémistes de la sécurité routière, les grosses cylindrées gavées de chevaux font toujours un tabac et le revival « muscle car » auquel on assiste ces dernières années n’a pas encore dit son dernier mot.
En poussant la puissance de ses Charger et Challenger plus loin que la concurrence, Dodge a – semble t-il – misé sur le bon… bélier. C’est surtout le rapport prix/puissance (environ 67.000 dollars US pour 707 chevaux) totalement inédit qui aura pris de cours les concessions de la marque, débordées par une demande bien supérieure aux attentes. On parle de 2200 commandes honorées à ce jour sur un total de 9000.
Pour l’heure, il n’est donc plus possible de passer commande. Les plus déterminés n’auront donc que le marché de l’occasion pour se consoler jusqu’au mois d’août et la réouverture du carnet de commande. Pour combler la demande, Dodge reverrait sa production à la hausse avec un objectif annuel de 5000 « Hellcat » tous modèles confondus.
Malgré un contexte moins favorable que celui dans lequel sont nés les premiers muscle cars, force est de constater qu’il y a encore une place sur le marché pour des V8 gonflés à prix ultra concurrentiels.
Texte: Exapart / Photos: Dodge