
10 options de radin proposées par les constructeurs américains
Le premier acheteur pouvait commander ces options mais son budget serré et son sens des priorités donnaient parfois lieu à des configurations étranges (clim et vitres électriques mais pas d’assistance de frein ou de direction).
Un modèle qui parait « full option » au premier regard peut manquer de nombreux équipements qui pouvaient paraître essentiels aux yeux de certains mais futiles à d’autres. On peut également croiser des modèles « cheap », vendus sans la moindre option. Connue chez nous pour leur niveau d’équipement complet et avant-gardiste, la plupart des voitures américaines était vendue à la carte.
Les modèles destinés à l’export étaient souvent richement dotés, ce qui nous donne une vision de l’automobile américaine un peu biaisée en Europe. Non, tous les américains n’avaient pas les vitres électriques ou la clim dans les années 1970. Certains n’avaient même pas les options ci-dessous.
La commande d’ouverture de capot intérieure
A croire que l’Amérique du Nord n’a jamais connu la criminalité et le vol de pièces détachées (mouais…) ! Pour les modèles non pourvus de cette option, c’était donc Open bar au compartiment moteur. Une petite tirette située sous le pare choc avant permettait ainsi de déverrouiller le capot moteur.

La dernière solution pour protéger son moteur.
La commande d’ouverture du coffre intérieure
Généralement placé dans la boite à gants, ce bouton magique n’était pas du luxe à une époque où les malles de coffre ne s’ouvraient qu’en tournant la clé dans la serrure (pas de poignée). Si le moteur était allumé, il fallait alors le couper pour récupérer le trousseau de clés et ouvrir le coffre. Une économie de quelques dollars dont on aurait pu se passer.

Indispensable quand tu as un domestique !
L’éclairage de boite à gants
Quand tu ne l’as pas, il ne te reste plus qu’à vider le contenu de la boite à gants sur le plancher pour retrouver tes affaires. Malin !

Quand même plus simple pour retrouver ta cassette préférée !
L’horloge
La pingrerie est d’autant plus flagrante quand certains modèles – comme mon ex Mercury Cougar – sont pourvus de l’emplacement de l’horloge, laissé vide. Mettre cette option de série n’aurait pas été du luxe, ne serait ce que pour conserver une certaine « cohérence esthétique ».

Cette Mercury Cougar a une instrumentation assez complète sauf l’horloge… laissée vide !
La ceinture 3 points
La sécurité n’était pas encore une priorité quand on avait le choix d’opter pour une simple ceinture ventrale. Ou alors l’option était simplement considérée comme un « confort ».

Bon OK, y a pas si longtemps, la ceinture était encore un gadget…
Le rétroviseur droit
Resté longtemps en option en Europe, ce second rétro n’est pas du luxe pour s’éviter un torticolis en ville !
Les cendriers des passagers arrières
Ces micro-récipients faits de plastique et de métal et intégrés dans les accoudoirs arrières étaient en option sur certains modèles. Pensez bien que sur une centaine de milliers de véhicules produits, ça représentait une économie non négligeable.

Dur à avaler pour les amateurs de cigare.
L’instrumentation complète
A défaut de bénéficier des jauges de température d’eau et pression d’huile, des voyants lumineux – dits « idiot lights » – t’avertissent quand c’est quasi trop tard. L’enfer pour les « control freaks » comme moi.
Le volant réglable
Même si dans certains cas, le volant est bien positionné, le « tilt steering wheel » devrait être obligatoire, au même titre que les sièges le sont. C’est quand même pas négligeable niveau confort !

A utiliser avec modération.
Le bouchon de réservoir fermé à clé
OK il y a une période où le carburant ne valait rien aux Etats-Unis mais après 2 crises pétrolières inspirant des scénarios à la Mad Max, les constructeurs américains continuaient à monter des bouchons de réservoir sans verrouillage à clé. Y a plus qu’à se servir.

« Il a un réservoir sans clé ! Attrapez-le ! »
Et toi, des options manquent cruellement à ta voiture américaine ?
Arnaud Campacci
Très fun à lire comme toujours !
Je m’ amuse toujours aussi de voir les options (ou pas) mises sur mes américaines successives, en ce moment j’ai une Charger 72 « de base » mais avec plusieurs options pourtant présentes sur des modèles plus chère !… d’où mes sourires en lisant ton article !!!
Merci et bravo !
Arno
Fabrice
Tu n’as pas cité le chauffage en option jusque dans les sixties!
Dominique Sobecki
Les rangements et l’utilisation de la place……Étonnant sur des caisses proches des paquebots et voir que la roue de secours mange 1/2 du coffre (ma Firebird 75) alors qu’ils auraient pu en se creusant un chouia la tète faire un emplacement dédié et ces portières longues comme un jour sans pain sans vide poche ou alors ridicule (sur la mienne,tu met un I Phone et un ticket d’autoroute)
D’autres curiosités comme l’allume cigare qui reste branché quand on a enlevé la clé de contact (sans doute pour les feux de la St jean),le réglage par câble du rétro conducteur,alors que je peux le faire à la main,mais que celui passager serait utile,l’ouverture du coffre qui nécessite de basculer la plaque pour actionner avec la clé (sympa quand tu as des trucs dans la main,et non,tu ne les poses pas sur le coffre…)
Et bien sur comme évoqué plus haut,l’ouverture capot par tirette (open bar) ou bouchon réservoir (en plus,c’est direct pour siphonner)
Des heures de plaisir en perspective pour un bricoleur afin de mettre à niveau !
Franck
Super publication comme toujours…Merci !
Amateur de voitures US depuis 32 ans, c’est en effet une bonne description… ! Quelques constats personnels cependant pour apporter de l’eau au moulin…
Dans ma Buick Riviera 1964, il n’y avait pas de bouton électrique pour ouvrir la malle arrière de l’intérieur mais la clé de contact pouvait se retirer sans couper le moteur pour aller ouvrir la malle…! (même clé !). Pour le capot avant, en effet, il y avait aucune sécurité pour le fermer. J’avais
Sur ma Continental Mark IV de 1975 (pourtant voiture de grand luxe US) toujours pas de bouchon de réservoir qui ferme à clé ! (pourtant la crise pétrolière de 73 était déjà passé par là) et la pire mesquinerie que tout le reste : Pas de vanity mirror sur les pare-soleil…même pas côté passager ! (sur une Mark IV « luxury group » vendue à l’époque 13.000 $ !). Par contre j’ai le très cher « sure track system » (ABS aux roues AR) de série ! Allez comprendre !!!!
Chuck Jordan
Les « vanity mirrors », en voilà une belle pingrerie aussi ! Un morceau de miroir collé à la va-vite sur le paresoleil et facturé comme une option… 😀
Franck
Oui… les « vanity mirrors » en option (même sur des voitures de luxe comme par exemple ma Mark IV de 1975 !) pour moi c’est la pire pingrerie de toutes concernant nos caisses US des années d’après guerre jusqu’au milieu des années 80 ! Fin 80 début années 90 les constructeurs US ont été moins « avares » sur ces détails… Il a fallu attendre longtemps !