10 souvenirs révélateurs de ma passion

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10 souvenirs révélateurs de ma passion

On a tous vécu des moments forts – à tout âge – qui nous ont fait dire: “Un jour, j’aurai ma propre voiture américaine”. Voici une compilation de mes moments forts de l’enfance à l’adolescence. Certains s’identifieront peut être.

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Quand tu croises une voiture américaine pour la première fois.

#1 Le station wagon ford 1970s lors d’une sortie scolaire en primaire

Ce souvenir, je suis allé le chercher loin… Retour à l’école primaire! Au cours d’une sortie scolaire, un vieux station wagon (probablement un Ford LTD 1970s) avec panneaux en bois passe devant l’établissement. Je m’esclaffe d’un “Wouaaaahh!” d’admiration tandis que mes camarades pouffent de rire à la vue de cette “grosse brouette”. Je comprends déjà que mes goûts automobile ne sont pas en phase avec la grande majorité.

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« Adopte moi! Je veux bien être ton fils! »

#2 L’Oldsmobile Delta diesel d’un voisin

Dans mes souvenirs auto forts, il y avait cette Oldsmobile appartenant à un type du quartier. Elle était souvent garée dans la même rue, en direction de la boulangerie. J’étais émerveillé par l’allure et la taille de la berline. Le son du V8 diesel se reconnaissait parmi 1000 depuis la fenêtre de l’appartement, me poussant à courir la regarder. En observant l’intérieur comme un gamin devant la vitrine d’un magasin de jouets, je me rêvai à avaler les kilomètres à bord, enveloppé dans ces énormes fauteuils en velours rouge.

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« Le luxe d’une américaine avec un diesel dedans. »

#3 Les grosses berlines de la série Hooker

Les phases de “blabla” m’ennuyaient profondément quand j’étais gamin. Je n’avais qu’une hâte: que Hooker et Romano reçoivent un appel radio pour intercepter un fou du volant à bord de leur Dodge Monaco ou St. Regis (selon les épisodes). Et bien souvent, les malfrats étaient aussi bien pourvus en berlines populaires.

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Hooker et Romano, aux trousses des 2 méchants dans leur Chevrolet Caprice

#4 Le Dodge Ramcharger 1980s sur le chemin de la plage

Cet été là, au milieu des années 1990, mes parents nous emmènent en vacances à Royan. Sur la route de la plage, un énooooorme Dodge 3 portes (probablement un Ramcharger) bordait une allée. La taille impressionnante de ce mastodonte chromé m’a profondément marqué. A tel point que je demandai souvent à mon père de prendre cette route et pas une autre pour rejoindre la plage.

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Imaginez l’allure massive pour un gamin de 8 ans.

#5 Une redif de Christine à la télé, en début d’adolescence

En début d’adolescence, je traine tard devant la télé lorsqu’une bande annonce présente le film de la 2ème partie de soirée: Christine. Un porno? On pourrait presque le définir de la sorte pour un inconditionnel de Mopar des fifties. Curieux des premières images dévoilant cette carrosserie sexy, je regarde finalement le film de bout en bout, complètement happé. Le cadre a tout pour me séduire: un jeune étudiant qui flashe sur une épave, l’achète et la retape pendant que son pote – le beau gosse de service – roule en Dodge Charger. La vie de rêve était un peu le mélange des 2 gars.

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A nous 2 Christine.

#6 Une nuit à veiller la rediffusion d’épisodes de Starsky et Hutch

Je connaissais déjà la série “Starsky et Hutch”, sa Gran Torino rouge et son fameux générique, bien ancré dans la culture populaire. Mais jamais je n’avais eu l’occasion de voir un épisode entier. En feuilletant un TéléStar, j’apprends que TF1 diffuse 2 épisodes après minuit! A ce moment là, je passe quelques jours à la campagne chez ma grand mère durant les vacances d’été et beaucoup de temps le soir à m’abrutir devant la télé. Après avoir lutté contre la fatigue et l’ennui profond des programmes intermédiaires, back to the 1970s. Les scénarios et dialogues sont quelque peu soporifiques mais les scènes extérieures me font littéralement saliver à la vue du trafic alentour.

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Elle est pas belle la vie à San Francisco dans les 1970s?

#7 La sortie du jeu Driver

Nous sommes en 1999 et mon oncle – accroc aux jeux vidéo – vient de s’acheter la dernière bombe d’Infogrames: le jeu Driver sur PlayStation. V8 glougoutant ultra réaliste et graphisme léché participent à l’ambiance unique. Quelques mois plus tard, la version PC est en vente à 99 francs chez le marchand de journaux. Je réunis toutes mes pièces de 5, 10 et 20 francs et fonce! A moi les heures de cruising au volant de ma belle voiture américaine sous le soleil de Floride.

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Bye bye vie sociale!

#8 Mon premier Nitro magazine

2001. Mon oncle me propose de choisir un magazine dans la librairie de son quartier. C’est là que je tombe nez à nez avec le magazine Nitro N°186 et sa superbe Trans Am Gold en couverture. Il est plus cher que les magazines auto que je m’achetais jusque là (faible volume oblige) mais c’est mon oncle qui rince alors je tente! Et j’ai bien fait. Des articles et photos sympa sur des voitures américaines variées, des petites annonces alléchantes et un calendrier avec un paquet de rencards français… j’ai su à ce moment là que je pouvais m’épanouir dans cette passion sans changer de pays.

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Celui là, je le garde sous verre.

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#9 Le glouglou du V8 d’une Cadillac ’73

Après la découverte du magazine Nitro, je crevais d’envie de voir en vrai des voitures américaines. Un samedi où je me retrouvais seul avec mon père, je lui suggéra l’idée de faire un tour au garage Parts Plus (et son showroom tapageur) dont la publicité occupait intégralement la 4ème de couverture de Nitro. Sur place, mon père flashe sur une Park Avenue blanche, comme neuve. Un tel luxe à un tarif si raisonnable, il n’en revenait pas! Il franchira le pas une dizaine d’années plus tard. Pendant ce temps, je bavais sur un cabriolet Cadillac ‘73 en pleine manoeuvre sur le parking. La mélodie du big block, le comportement pataud dû à la suspension… Un sacré exotisme dont je suis tombé fou amoureux.

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On n’est ni en 1979, ni chez Parts Plus mais l’illustration est parfaite!

#10 Le rencard de Ferrières

J’apprends via un reportage France 3 qu’un grand rencard se tient en Ile-de-France tous les mois. La bonne nouvelle c’est qu’il a lieu sur l’aire d’autoroute de Ferrières (77), en plein sur le chemin de la maison de campagne de mes parents. C’était mon tout premier rencard et la première fois que je voyais autant de voitures américaines variées réunies en un même lieu. J’y allais alors régulièrement depuis 2004, harcelant mes parents pour qu’ils m’y déposent le plus souvent possible (le temps de faire quelques courses au Val d’Europe avec mes frères). Le rencard s’arrête définitivement en 2009 pour troubles à l’ordre public (plusieurs participants s’adonnant à des courses sauvages sur l’autoroute). Nostalgique? Faites donc un tour ici.

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Des souvenirs pour un paquet de passionnés.

Nostalgique de cette période, je co-organise le rencard Smooth Ride dans une ambiance « bon enfant » depuis février 2014. Plus d’informations ici: rencard Smooth Ride.

Des anecdotes à partager? Laissez vos commentaires ci-dessous.

3 Commentaires

  • mccloud
    27 août 2016

    Ah Nitro, V8, Starsky et Hutch, Mannix…
    La série Cannon m’a rendu dingue de la fantastique voiture du gros détective, à laquelle je voue depuis un véritable culte. D’abord une MkIII, puis une Mk IV.
    Mais tout gamin, je devais avoir trois ou quatre ans, il paraît que je suis tombé en arrêt devant un alignement de calandres chromées à grandes dents. Un garage Chrysler (il y avait beaucoup d’américaines dans les années 60 sur la côte d’Azur).
    Plus tard, à la sortie de l’école, j’ai failli me faire renverser en traversant la rue par une silencieuse Cadillac Calais de 1965… retrouvée bien des années après en fond de grange, dans une campagne retirée au-dessus de Grasse, parmi d’autres merveilles réunies par un fou d’américaines.

    • McCloud
      30 août 2016

      Surtout elles étaient le symbole d’un rêve américain qui a disparu, dream-cars aux lignes hardies, tantôt alourdies de chromes, hérissées d’ailerons futuristes prolongés par des tuyères, tantôt si épurées qu’avec le recul, on constate qu’elles avaient une génération d’avance (la fameuse « Avanti » de Raymond Loewy).
      La gamme de Simca, dans la fin des années 50, singeait les codes des américaines avec ses Aronde aux calandres à moustaches chromées, ses Chambord, Ariane, sa Versailles que prolongeait un « continental kit ». Plus tard ce sont les Opel Kadett aux formes étirées rappelant les Caprice/Bel Air des années 60, l’Open GT, sorte de mini-corvette, la Manta première génération haute sur pattes évoquait lointainement une Dodge Charger « Bullit » avec son toit en vinyle, la seconde génération proposant une Chevrolet Monza européanisée. Du côté de chez Ford, au début des années 70, la Taunus TC rappelle le dessin en modèle réduit de la LTD américaine, tandis que le modèle de luxe de la gamme, la Granada, se situe entre les codes stylistiques anglais et américains (Ghia proposera en 1973 un projet de Lincoln Mark I reprenant la carrosserie de la Granada européenne, à l’exception de la face avant, qui anticipe la courtaude Versailles, d’ailleurs extrapolée de la Granada américaine http://www.carstyling.ru/en/car/1973_lincoln_mark_i/).
      Avec la fin du rêve américain, et l’émergence d’une normalisation globalisée asiatiforme, ont disparues ces belles carrosseries qui ont marqué la jeunesse de celles et ceux de ma génération..,

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