
10 voitures américaines qu’on adore ou qu’on déteste
Parmi la production automobile, on compte quelques spécimens qui ne laissent personne indifférent. Ils se distinguent par un style ultra singulier qui fait qu’on les aime ou qu’on les déteste. Certains – la plupart – sont de gros bides commerciaux, d’autres ont connu une carrière plutôt honorable.
10. Chrysler PT Cruiser
S’inspirant des véhicules familiales des années 1930 – notamment la Chrysler Airflow -, le PT Cruiser affiche un style néo-rétro ultra dynamique aidé par ses jantes de grand diamètre. Il devient rapidement une excellente base de travail pour les amateurs de customisation.

Le Chrysler Air Flow – produit entre 1934 et 1937 – mise sur son dessin aérodynamique.
9. Chevrolet Corvair coupé
Où est l’arrière? Où est l’avant? Quand vous l’observez de profil, la Corvair envoie bouler tous vos repères. Peut être parce qu’elle même ne sait jamais vraiment où aller (référence à sa tenue de route catastrophique).
8. DeLorean DMC-12
Elle a pour elle sa grande popularité due à la saga Retour vers le futur mais soyons honnêtes: la grande originalité de son design n’a d’égal que la fadeur de sa mécanique et de l’agrément qu’elle procure. En effet, son V6 PRV de 130 chevaux associé à une boite auto 3 rapports n’a rien d’excitant. Dommage.
7. Bricklin SV-1
Sous ses faux airs de Ferrari GT3, la SV-1 pour Safety Vehicle 1 – son créateur voyait en elle la voiture la plus avancée en terme de sécurité – surprend toutefois par sa largeur limitée qui déséquilibre l’allure générale. Qui a dit « suppositoire géant »?
6. AMC Pacer
Si une bande d’extraterrestres voulait troquer son vaisseau spatial contre un véhicule terrestre, c’est probablement ce qu’elle choisirait. Climatisation obligatoire pour éviter l’effet de serre.
5. Chevrolet SSR
Un des modèles néo rétro récents les plus fous et inutiles à la fois, le SSR offre une benne de pickup et un toit découvrable mais sans la garde au sol, les 4 roues motrices et la banquette 3 places d’un pickup. Un pur délire de designer. Il fallait oser et Chevrolet l’a fait.

Plus tard, nous verrons comment fabriquer son propre SSR.
4. Plymouth Prowler (puis Chrysler Prowler)
Ce hot rod sorti d’usine est là encore un pur coup de folie émanant d’un grand constructeur qui vend des minivans comme des petits pains. Malheureusement, la folie s’arrête net dans l’habitacle – trop fade et trop « plastoc » – et sous le capot où un petit V8 5,9l Magnum aurait été le bienvenu en lieu et place du V6 3,5l.
3. Excalibur Serie V
Si cette voiture datait des années 1930, elle n’aurait sûrement pas sa place dans ce top 10. Le truc c’est que les Excalibur Série V ont été produites de 1985 à 1989 pour contenter une clientèle nostalgique et fortunée qui trouvait les Cadillac trop discrètes.
2. Stutz Blackhawk
Dans le même esprit que l’Excalibur mais encore plus exclusive et improbable, la Blackhawk a séduit de nombreuses stars du showbiz dont Elvis Presley, propriétaire du tout premier prototype et client fidèle de la marque. Les premières Blackhawk sont propulsées par le V8 455ci de chez Pontiac (moteur déjà essayé sur une GrandVille) qui lui offre de belles performances – 0 à 100 km/h en 8,5 secondes – malgré le poids important de 2,3 tonnes.

Le « King » himself était un féru de Blackhawk.
1. Pontiac Aztek
Celui là remporte tous les suffrages en matière de « bizarreté » (mocheté?) absolue. Pontiac qui n’est pas au mieux de sa forme en cette seconde moitié des années 2000 s’enterre davantage avec cet échec cuisant qui influera forcément sur l’image de marque. Dans la presse de l’époque, l’Aztek devient la référence des véhicules les plus moches jamais produits.

Combien de photos gâchées à cause d’un Aztek mal garé?
McCloud
L’une des originalités de la DeLorean Comet était une carrosserie en alu taillé dans la masse (carrosserie non peinte). L’aventure ayant tourné à la magouille, sans McFly cette Bagheera (quant à elle en fibre de verre taillé dans la masse) à l’américaine serait bien oubliée.
La Bricklin a eu son quart d’heure de célébrité dans « Gone in sixty seconds 2 » (HB Halicki, 1983), où elle est prise en chasse (entre autres voitures de patrouille) par un gros flic en Jag XJ12 : https://www.youtube.com/watch?v=QYRtr_duOxU
Excalibur, Clenet, Zimmer produisaient en effet des réplicars hallucinantes qui semblaient inspirées par le phaeton de l’Oncle Picsou. Stutz fabriquait en série une pimpmobile déclinée en coupé, berline et limousine, avec tableau de bord de yacht. Le connaisseur trouvera à la Stutz un lointain air de famille avec les Imperial et DeSoto déjantées de la fin des années 50 : c’est que la patte du génial Virgil Exner a sévi, on aime ou on rejette, elle ne laisse pas indifférente. Presley comme Barry White cruisaient en Stutz. Epoque révolue. Le Cad Escalade est aujourd’hui la référence de icones de la zique.
L’AMC Pacer se voulait au départ une R5 à l’américaine, je me souviens en tout cas qu’elle était présentée comme telle dans l’Auto-Journal de l’époque, qui la voyait promise à une certaine popularité sous nos cieux. Il n’en a rien été. Son design s’est broughamisé dans ses versions ultérieures, obéissant à la mode naissante des personal cars. Ses lignes étaient harmonieuses avec ses générreuses surfaces vitrées , ses courbes qui tranchaient sur une production aux ligne tirées au cordeau, son ambiance intérieure toute de couleurs et de fantaisie.
A contrario, le PT Cruiser a fait son petit bonhomme de chemin par chez nous, mais sur une faible distance. Trop de problèmes mécaniques. Dommage.
Chuck Jordan
Merci pour toutes ces précisions ! J’ai le même regret concernant le PT Cruiser pour lequel j’avais eu un vrai coup de cœur à sa sortie.
Nicolas
Petit rectificatif, la carrosserie de la DMC-12 n’est pas en alu, mais en inox. Finition inox brossé, non peinte effectivement, ce qui est déjà une sacrée originalité.